Les partenaires du projet se sont rendus sur site pour découvrir le fruit de leur travail...
La CCPVM contribue à la gestion d’espaces naturels situés sur son territoire. Parmi eux, le site de la Demoiselle, son étang et sa tourbière. Entourée de ses partenaires, la Communauté de Communes œuvre toute l’année pour le valoriser tout en faisant en sorte de le préserver.

Nous voulons certes valoriser le site parce qu'il est remarquable d'avoir un tel environnement sur notre territoire. Mais pour le préserver et sensibiliser les visiteurs à sa fragilité, il faut aussi les informer ! La partie pédagogique manquait encore ici à la Demoiselle, c'est désormais chose faite."
souligne Jean-Paul MICLO, vice-président de la CCPVM délégué à l'Environnement
Je ne doute pas que ces supports pourront servir aux écoles de notre territoire pour que les enfants découvrent les richesses et l’évolution de ces milieux humides riches en biodiversité. La présence dans les eaux tourbeuses d’une plante carnivore rare et protégée, appelée Drosera, qui capture les insectes avec ses poils, ne manquera pas de piquer leur curiosité !
se réjouit Pascale NAULIN, membre de la commission Environnement de la CCPVM, élue de Saint-Nabord
Le site de la Demoiselle est un des 485 espaces naturels sensibles recensés dans le département des Vosges et il fait partie des 31 espaces ouverts au public.
précise Benoît Jourdain, vice-président à la transition écologique

Les visiteurs pourront désormais, en faisant le tour de l’étang et en empruntant le caillebottis de la tourbière, s’informer sur les espèces animales et végétales présentes, comprendre les enjeux de la préservation d’une telle pépite et connaître les nécessaires entretiens pour le maintenir dans son état actuel.
En effet, d’autres projets verront le jour d’ici la fin d’année avec la réfection des ouvrages de l’étang et la réalisation d’une vidange.
La semaine dernière, la CCPVM a officiellement lancé un nouveau dispositif pour ses 10 communes : une Opération Programmée de l’Amélioration de l’Habitat destinée à accompagner les porteurs de projet de rénovation d’appartements ou de maisons individuelles.

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À la découverte du Massif du Fossard : mieux accueillir, mieux protéger
La Communauté de Communes des Hautes Vosges (CCHV), la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales (CCPVM) et l’Office National des Forêts (ONF) travaillent conjointement depuis plusieurs années sur un projet global d’aménagement et de valorisation du Massif du Fossard, comprenant la création de plusieurs parcours de découverte.
Ce lundi 27 mai se tenait l’inauguration de l’aménagement. De nombreux acteurs du projet ont pu découvrir lors d’une balade une partie du travail réalisé et constater, concrètement, le fruit de plusieurs années de concertation entre structures pour mettre en valeur ce site.
Une quarantaine de personnes ont découvert la face visible d’une démarche entreprise en 2007 sous l’égide de l’ONF et en partenariat avec 8 communes : Éloyes, Tendon, Saint-Étienne-Lès-Remiremont, Saint-Amé, Cleurie, La Forge, Le Tholy, Le Syndicat. Entourés de nombreux partenaires, associations et acteurs du patrimoine et de la nature, ils avaient alors établi un programme d’action qui permette de concilier les multiples fonctions de la forêt : économique, écologique, sociale, sans que l’une ne concurrence ou nuise aux autres.
Pour y parvenir, il a fallu déterminer les enjeux principaux, identifier les acteurs concernés, cartographier les sites et analyser les fonctions et les évolutions des différentes zones.
Un travail de synthèse qui a abouti à la naissance d’un Schéma d’accueil du public permettant de mieux comprendre la gestion forestière et de mettre en valeur 8 sites majeurs en les sécurisant et en protégeant les espaces naturels, archéologiques et paysagers, très importants sur ce secteur.
Au final, ce sont finalement 8 sentiers de randonnée qui ont été aménagés sur 65 kilomètres, jalonnés de 43 panneaux d’information. Les promeneurs y sont guidés par 4 personnages emblématiques qui expliquent les richesses archéologiques, naturelles et patrimoniales. et donnent dès le départ l’esprit de chaque circuit.

La journée a commencé en début d’après-midi par une balade à la découverte de quelques aménagements en compagnie de M. Robert JACQUOT du Club Vosgien. Elle s’est poursuivie avec l’intervention de Cyril DELANGLE, de Terrae Genesis, qui a développé sur les aspects géologiques du site. La cérémonie s’est ensuite déroulée sur le site du Hêtre de la Vierge avec l’intervention de nombreux élus pour se terminer par la plantation d’un arbre symbolique : un hêtre pourpre.

Je tiens à saluer l'ensemble des collaborateurs, et ils sont nombreux, qui ont contribué à la concrétisation de cet aménagement qui renforcera l'attractivité de notre territoire tout en permettant à ses habitants d'en connaître les richesses !
Catherine LOUIS, Présidente de la CCPVM
Un projet fédérant de nombreux acteurs
En tant que maîtres d’oeuvre, les 2 intercommunalités se sont entendues sur les modalités techniques, financières et juridiques du portage de projet. Un partenariat quasi permanent s’est également tenu avec les services de l’Office National des Forêts.
Les Services de l’État ont quant à eux accompagné la mise en œuvre du dossier jusqu’à sa concrétisation.
Quant aux nombreux acteurs de la protection de l’environnement, de la défense du patrimoine et de l’archéologie (Club Vosgien, Centre de Géologie Musée Terrae Genesis, Association du Saint-Mont et de nombreux autres amoureux du patrimoine historique et naturel), ils ont accompagné le projet par leurs connaissances et leur expertise chacun dans son domaine.

Ce projet de valorisation est aussi un moyen de mieux répartir la fréquentation entre les sites emblématiques comme le Saint-Mont et les Cascades de Tendon et d’autres relativement méconnus du grand public mais tout aussi intéressants et impressionnants. En canalisant les flux sur un axe transversal, on contribue à protéger les zones sensibles.
Didier HOUOT, Président de la CCHV

Le Développement Économique fait en effet partie des compétences obligatoires exercées par l’intercommunalité. Accompagnés de leurs partenaires, les élus profitent des visites d’entreprises pour échanger avec les dirigeants sur leur savoir-faire, leurs besoins, projets et problématiques.
En ce printemps 2024, les élus de la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales se sont rendus au Val d’Ajol puis dans une commune saônoise en lisière des Vosges Secrètes pour rencontrer Laurent SEGONNE et visiter les 2 entreprises qu’il dirige.
TC Industries, pour sa part, est située dans la Zone d’Activités de La Croisette. Les couturiers connaissent bien certains produits fabriqués ici et il n’est pas impossible qu’ils aient aussi accompagné vos nuits ou vos soirées télé : l’entreprise est spécialisée dans la réalisation de coussins, dossiers de canapés et rembourrages pour les loisirs créatifs.
Cette petite entreprise de 11 salariés est presque à l’équilibre question mixité. Hommes et femmes s’affairent au remplissage, en couture et à la logistique. L’entreprise est sous-traitante et ne fait pas de vente directe. Ses clients sont surtout de grandes enseignes de la couture, de l’ameublement et des tapissiers-décorateurs. « Du 1er prix au très haut de gamme, nous pouvons tout faire. Par exemple, nous avons récemment fabriqué des centaines d’oreillers et des coussins de canapés pour des villages vacances ».
Et comme le développement durable et le réemploi sont désormais indispensables, l’entreprise a également développé une chaîne de revalorisation des matières et des déchets : recyclage de couettes, chutes de découpe de mousse synthétique, fins de stocks permettent désormais de faire des coussins 1er prix en restant compétitifs. Quant à la plume de canard, elle est vendéenne, 100% origine France et garantie sans plumage à vif selon le cahier des charges strict du label Downpass.

« J’aime la cohésion. Il faut reconnaître que, dans ces métiers, le mérite revient aux équipes en fabrication : c’est physique, souvent bruyant, assez répétitif. Mais nous sommes tous fiers d’avoir des clients dans la France entière et des noms de prestige. Nous développons aussi l’aspect social, cadeaux, primes annuelles et séances de bien-être au travail sont essentiels pour récompenser les équipes et garder notre esprit familial. Ici, on n’est pas un numéro de matricule sur un badge ! »
Laurent SEGONNE, Directeur de TC Industrie
Départ pour les Vosges Saônoises ensuite, à Aillevillers-Et-Lyaumont dans le département voisin pour une activité complémentaire mais finalement assez différente avec la découpe de mousses polyéthylène et polyuréthane. Ici, sont réalisés des assises de fauteuils roulants, mousses de protection des vaccins et autres emballages de produits de luxe telles les cristalleries de luxe du Grand Est ou encore les instruments de musique.
« À chaque visite, je suis ébahie devant la technicité de nos entreprises. On croise tous les jours des produits et on ne se rend pas compte du travail de précision qu’il peut y avoir rien que dans son emballage ! "
Catherine LOUIS, présidente de la CCPVM
« Une fois encore, cette visite nous prouve que le savoir-faire est bien présent dans nos communes. Il est essentiel que nous fassions tout pour le garder en aidant ces entreprises à rester sur notre territoire en les accompagnant dans leur essor »
Jean-Pierre CALMELS, vice-président délégué à l'économie
À ce titre la CCPVM intervient directement avec le Conseil Départemental des Vosges pour l’aide à l’immobilier d’entreprise mais accompagne également les entreprises dans la recherche et mobilisation des différents financeurs public dont la Région Grand Est.
C’est sur place au Stade des Perrey avec la Mairie de Saint-Nabord et les clubs sportifs qu’une réunion de préparation s’est tenue en fin de semaine. Objectif ? Faire les derniers ajustements avant le grand rendez-vous sportif qui se tiendra début juin : La Fête Intercommunale des Sports.
En effet, la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales organise un nouvel événement convivial, destiné à mettre en valeur les associations sportives du territoire et à promouvoir la pratique d’activités physiques au quotidien.
C’est la commune de Saint-Nabord, tout de suite emballée par le projet, qui accueillera cette première édition, dans le fameux Stade des Perrey. Il faut dire que le lieu est particulièrement adapté : connu des sportifs, facile d’accès et suffisamment grand pour accueillir les quelques 30 stands et espaces d’animation prévus pendant la journée.
Mais pour que tout se passe dans les meilleures conditions, il était opportun de se retrouver sur place avec les exposants. Julien Balland, adjoint aux sports de la commune, connaît parfaitement le site. « L’idée aujourd’hui est de vous montrer ce que le lieu peut vous proposer et trouver la configuration idéale pour le jour J ».
En compagnie d’Arnaud Jeannot, vice-président délégué aux sports et à la culture, l’équipe sports de la CCPVM a échangé avec les clubs pour disposer au mieux les stands d’information mais aussi pour placer les animations puisque la plupart des clubs présenteront leur activité lors de démonstrations de séances gratuites pour faire découvrir leur discipline.


La journée promet d’être riche en mouvement ! Et si l’on en croit l’ambiance à la réunion, les échanges promettent d’être nombreux. « C’est super de se rencontrer entre clubs du territoire. Nous ne sommes pas tous sur la même commune et n’avons pas souvent l’occasion d’échanger. Je découvre même certaines disciplines dont j’ignorais l’activité chez nous ! » confiait la représentante d’un club en regardant la liste des exposants (voir image).
Arnaud Jeannot, lui, est très satisfait de la réponse des clubs. « Nos associations sont très sollicitées en début d’été, leur retour positif pour être présents le 1er juin est vraiment appréciable. Ce rendez-vous, nous le faisons pour eux, mais il fallait que les clubs jouent le jeu. C’est le cas et je les en remercie ! ».
Au programme de 10h à 18h : initiations, démonstrations, défis, courses, jeux… en compagnie des clubs et en présence de sportifs locaux de haut-niveau !
Après cette journée, l’été sera sportif à n’en pas douter !


Il reste quelques jours aux clubs sportifs pour s’inscrire à l’événement comme exposant. Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à contacter notre service intercommunal des sports.
Contact : Murielle CERISE – Chargée de mission Sports – 03 29 22 11 63 / 06 03 16 71 24 – sport@ccpvm.fr
En attendant le 1er juin, n’hésitez pas à consulter la plate-forme associative intercommunale pour en savoir plus sur l’offre sportive, culturelle et sociale de nos 10 communes.
Découvrez également la vidéo
« Respirez le sport dans les Vosges Secrètes »
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Une visite sur site pour réceptionner les premiers travaux...
C’est ce qu’on peut appeler un projet au long cours ! Depuis fin 2015, un programme de restauration des cours d’eau situés sur le bassin versant de la Moselle a été lancé sur le territoire de la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales, compétence GeMAPI reprise en 2022 par le Syndicat Mixte Moselle Amont.
Le bureau d’étude « L’Atelier des Territoires » en a réalisé l’étude préliminaire et établi le diagnostic, validé en 2017 par le comité de pilotage. Retour sur la rencontre de mardi 8 février lors de laquelle s’est tenue sur le terrain la réception de la première tranche de travaux.

Précisons-le : avant d’entreprendre tout travail de restauration et de renaturation, de nombreuses étapes préliminaires sont nécessaires. Il faut étudier les sites, organiser les réunions avec le comité de pilotage, les partenaires, rencontrer les habitants et exploitants agricoles des sites, déposer les dossiers administratifs, notamment ceux relatifs à la loi sur l’eau, attendre les validations et même réaliser des études complémentaires lorsque cela s’avère nécessaire. Le tout en prenant en compte les enjeux agricoles, les propriétés privées attenantes et bien sûr les enjeux écologiques.
Début février se tenait donc une nouvelle étape : la réception de la première tranche de travaux portant sur le Grand Fouchot, le Petit Fouchot et le ruisseau de Seux.
Je suis très heureux de voir aujourd’hui les premiers aboutissements de ce dossier
s'est réjoui Dominique ANDRÈS, Président du Syndicat Mixte Moselle Amont
Nos cours d’eau ont une importance capitale dans l’environnement. Certains sont très discrets et pourtant essentiels dans la préservation de la biodiversité mais aussi dans la gestion des inondations
souligne Jean-Paul MICLO, vice-président de la CCPVM délégué à l'environnement et au développement durable
Concrètement à ce jour ont été réalisés : un traitement raisonné de la ripisylve sur 2,2 km, une suppression des résineux sur 1,2 km (50 m3 de bois valorisés), l’aménagement de deux passages à gué, la pose de 10 mètres de clôtures et une végétalisation des berges sur 2,2 km pour un montant de travaux aux alentours des 70 000 €, travaux pris en charge par l’entreprise Sethy.
Ce mardi, il s’agissait donc pour la CCPVM et le Syndicat Mixte Moselle Amont et leurs partenaires (sociétés de pêche, Agence de l’Eau, maîtres d’oeuvres, communes concernées, ONF, etc.) de faire un état des lieux des réalisations déjà effectuées avec comptage des plantations et vérification de la conformité des ouvrages. Une étape cruciale avant de commencer les autres tranches qui transformeront les lieux ces prochaines années dans un programme global sur l’ensemble des affluents principaux de la Moselle-Moselotte.
Cartographie de l'un des secteurs concernés :

QUELQUES DÉFINITIONS :
Ripisylve : espace d’échanges à la diversité biologique élevée entre les milieux terrestres et le milieu aquatique. C’est l’ensemble des formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les premiers mètres des rives d’un cours d’eau. Entre autres fonctions, elle permet le maintien des berges, sert de corridor et d’habitat pour la faune (abri et source de nourriture) et peut aussi ralentir l’onde de crue.
GeMAPI : Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations. C’est l’une des compétences obligatoires des intercommunalités depuis 2018. Elle est transférée au SMMA pour le bassin versant de la Moselle depuis le 1er février 2022. Cette compétence est financée par la taxe GeMAPI levée tous les ans.
SMMA : Syndicat Mixte Moselle Amont. Structure unique créée en 2022 qui regroupe 7 EPCI-FP, tous présents sur le bassin versant de la Moselle Amont et qui se concertent pour une coordination globale et une bonne gestion de leur périmètre d’action.
Bassin versant : Territoire géographique bien défini, il correspond à l’ensemble de la surface recevant les eaux qui circulent naturellement vers un même cours d’eau ou vers une même nappe d’eau souterraine. La CCPVM est sur une ligne de partage des eaux et concernée par 2 bassins versants : le Bassin Rhin-Meuse du Nord pour la Moselle (géré par le SMMA) et le Bassin Rhône-Méditerranée-Corse pour la Lanterne (géré par le SMAL).
Lors du conseil communautaire du 19 décembre 2023, les élus de la CCPVM se sont positionnés favorablement au transfert des compétences eau et assainissement au 1er janvier 2025, décision qui fait l’objet d’une consultation des conseils municipaux. C’est pourquoi la CCPVM a convié l’ensemble des élus municipaux des 10 communes du territoire à une réunion d’information et d’échange en présence du cabinet PROFILS IDE en charge de ce schéma de transfert.

« Il s’agit là d’un grand projet intercommunal. Cette étude s’inscrit dans un cadre réglementaire qui impose aux communautés de communes de prendre la compétence eau et assainissement au plus tard au 1er janvier 2026. Face à cette échéance et aux retours d’expériences d’EPCI voisins, la CCPVM a fait le choix de l’anticipation en lançant très tôt cette étude de transfert »
indiquait en introduction Thomas VINCENT, Vice-Président délégué à l’eau et l’assainissement à la CCPVM.
C’est ensuite le Cabinet PROFILS IDE, qui a détaillé le contexte réglementaire, les principaux résultats de l’état des lieux et de la prospective des services ainsi que les enjeux à venir pour le territoire. « Ce projet a été suivi tout le long par un comité de pilotage et un comité technique associant les différents acteurs concernés par ce transfert : les services et les maires des communes, les syndicats actuels, les vice-présidents de la communauté de communes, les partenaires techniques (DDT, ARS, département, ATD, etc.) et financiers (Agences de l’Eau) » a souligné Thomas VINCENT. Au total, une dizaine de réunions ont été organisées depuis le lancement de l’étude en avril 2022, dont une journée d’échanges avec les agents municipaux mobilisés sur les 10 communes.
« Le schéma de transfert est finalisé, aujourd’hui nous sommes sur un temps politique où les élus sont amenés à se positionner sur ce transfert de compétence. Il s’agira ensuite de structurer le service sur les volets organisationnels, techniques, administratifs et financiers pour être opérationnels au 1er janvier 2025. Toutefois, il ne faut pas oublier que toutes les questions ne peuvent pas être réglées à la date de prise de compétence et qu’il y aura nécessairement un temps de rodage du service. » précise Fabrice CONSIGLIO, gérant associé du Cabinet.
La réunion s’est terminée par un temps d’échange lors duquel de nombreux élus se sont exprimés et ont posé des questions relatives au dossier. « Prendre de l’avance est une démarche saine et constructive. Une certaine appréhension est naturelle et je dirais même habituelle. Dans chaque dossier que nous traitons, les mêmes questions reviennent, les élus doivent avoir toutes les clés pour bien décider, mais aussi savoir répondre à leurs administrés, c’est normal » observe le gérant du Cabinet.
Alors quels sont les enjeux de demain pour le territoire ?
« Les enjeux sont multiples pour le futur service : il faut à la fois se mettre en conformité avec les réglementations anciennes et nouvelles, améliorer la connaissance de nos réseaux, mettre en œuvre des travaux pour améliorer les rendements de nos ouvrages, garantir un accès à une eau de bonne qualité et à tous malgré le changement climatique tout en maintenant des équilibres budgétaires. »
Fabrice CONSIGLIO, gérant associé du Cabinet.
De quoi parle-t-on ?
EAU POTABLE
Nous parlons ici de l’approvisionnement des foyers, entreprises et autres acteurs en eau consommable et disponible de manière suffisante pour une activité normale : production par captage et pompage, protection des points de prélèvement, traitement, transport, stockage et distribution destinée à la consommation humaine.
EN CHIFFRES
15 070 abonnés
490 km de réseaux
65 sites de production d’eau
ASSAINISSEMENT
L’assainissement concerne plutôt les étapes après le passage dans les foyers et les entreprises : contrôle des raccordements, collecte, transport et traitement des eaux usées et des boues. L’assainissement peut être collectif (plus communément appelé « tout à l’égout ») ou non collectif (dispositifs individuels des eaux domestiques type fosse septique).
EN CHIFFRES
12 255 abonnés
177 km de réseaux
7 stations d’épuration
Ce mercredi 24 janvier, les élus de la CCPVM ont récompensé les lauréats du projet Boutique, édition 2023. Une belle occasion de concrétiser leur soutien à l’émergence de projets commerciaux.
Imaginé et financé par la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales, cet appel à projets contribue à soutenir des initiatives locales et à renforcer l’attractivité de ses centres-bourgs tout en luttant contre les espaces commerciaux vacants dans les 10 communes de son territoire, une attention particulière étant portée sur les 3 Petites Villes de demain. Il prend la forme d’un concours récompensé par un soutien financier par remboursement de loyers acquittés.
Pour sa seconde édition, le Concours « Boutique » attribue cette fois 5 lots à des commerces des Vosges Secrètes. Depuis juin, les porteurs de projets commerciaux étaient en effet invités à candidater, puis à présenter leur dossier en présentiel en décembre, devant un jury composé d’élus du bureau communautaire.
Voici la liste des lauréats de l’édition 2023 :
Le premier prix, d’une valeur de 3 500 €, est attribué à Mme Cindy PION pour son salon de toilettage pour animaux « Bulles O’Pattes », situé au Val d’Ajol.


Le second prix, d’une valeur de 2 500 €, est remis à Mme Sidonie ADAM pour la reprise d’un salon de coiffure intitulé « Sadinys Coiffure » à Saint-Étienne-Lès-Remiremont.
Le troisième prix, d’une valeur de 2 000 €, revient à Mme Magali BAUER pour l’ouverture d’un studio photo « Studio M » à Remiremont.
Le quatrième prix, d’une valeur de 1 500 €, récompense Mme Maud THIRIAT et sa librairie « Pause et vous » à Remiremont.
Quant au prix d’encouragement, d’une valeur de 500 €, il est attribué à M. Kilian NURDIN pour « DK Sushis », confection et vente à emporter de sushis à Remiremont.



À l’occasion de la cérémonie de remise des prix organisée le mercredi 24 janvier, Catherine LOUIS, présidente de la CCPVM, Michel DEMANGE, vice-président et Maire de Saint-Étienne-Lès-Remiremont, Thomas VINCENT, vice-président et maire du Val d’Ajol ainsi que Danièle FISCHER, adjointe au maire de Remiremont, ont félicité les lauréats et remercié l’ensemble des participants au concours.
Quel que soit le montant, c’est toujours très bien de se sentir soutenu, d’autant que le concours va nous faire de la communication dès les premières semaines de nos commerces...
Maud BAUER, Lauréate 2023
La CCPVM tient à soutenir les initiatives locales qui dynamisent nos bourgs-centres. Malgré un contexte inflationnel difficile, avec des modes d’achat qui évoluent et la concurrence de la vente en ligne, vous avez le courage de vous lancer et nous vous souhaitons prospérité dans votre projet !
Catherine LOUIS, Présidente de la CCPVM
Le Développement Économique fait en effet partie des compétences obligatoires exercées par l’intercommunalité. Accompagnés de leurs partenaires, les élus profitent des visites d’entreprises pour échanger avec les dirigeants sur leur savoir-faire, leurs besoins, projets et problématiques.
Ce mercredi 8 novembre, ils étaient accueillis chez TDV – Tréfileries de Vosges à Plombières-les-Bains par Silvio TAVOLIERI, Directeur Général et son équipe pour visiter plusieurs ateliers de fabrication et une grande diversité d’usinages : des ouvrages allant du millimètre à quelques microns (soit 100 fois plus fin qu’un cheveu), de la claie à fromage au pic à brochette en passant par les filtres pour l’industrie papetière ou les ressorts.
Car pour perdurer, l’entreprise doit sans cesse se renouveler. La dernière ligne de production, flambant neuve et ultra-moderne, consiste en la fabrication de profilés très fins pour les panneaux solaires. Une manière de se positionner sur un marché en plein essor où le made in France a toute sa place.
« Mais cela ne fonctionne que si nous restons compétitifs : qualité, innovation et délais sont les 3 ingrédients essentiels pour se mesurer aux entreprises étrangères ».
Quant à la présence de l’entreprise sur notre territoire, elle est historique (voir encadré) et elle n’a pas bougé depuis. Le directeur, Silvio Tavolieri, explique :
UN PEU D’HISTOIRE
Initiée par des activités de forge dès 1547 sur le site du Blanc Murger et point de départ de la « Vallée de la forge », l’histoire de la tréfilerie a connu de nombreux rebondissements depuis, mais c’est bien en 2008 que l’entreprise telle qu’elle existe aujourd’hui a pris son essor suite à son rachat par le Groupe Novamétal.
Spécialisée dans la fabrication de fils profilés de précision laminés à froid, fabriqués à partir d’acier inoxydable, d’acier au carbone et de métaux non ferreux, l’usine compte aujourd’hui 70 salariés et s’étend sur 10 000 m2.
Bien que peu connue du grand public, cette entreprise est devenue l’un des leaders mondiaux du domaine et exporte à 90% ses produits dans le monde entier dans des secteurs aussi variés que les panneaux photovoltaïques, l’industrie agro-alimentaire, la filtration industrielle, etc.
Soucieuse de la qualité de vie au travail et à l’environnement, TDV est aujourd’hui reconnue par l’UIMM – Charte RSE Industriel Engagé.
« Initialement, c’est la force motrice de l’eau qui expliquait l’implantation. Aujourd’hui, c’est clairement le savoir-faire de nos équipes. Certaines familles ici ont un siècle de TDV, le laminage se transmet de père en fils depuis des générations ! »
Silvio TAVOLIERI, Directeur de TDV
Aucune envie de bouger, d’autant que l’entreprise ne rencontre aucune difficulté logistique ou problème de recrutement vis à vis de ce relatif enclavement au Blanc-Murger. Ils accueillent d’ailleurs chaque année de nouveaux jeunes en alternance, issus du centre de formation de l’UIMM.
L’esprit familial, les dirigeants y tiennent, eux qui accordent beaucoup d’importance à la qualité de vie au travail et à l’environnement. Quant à la place des femmes dans l’entreprise, elle convainc toute l’équipe.
« On voit bien ici que les équipes sont tirées vers le haut, dans des métiers de plus en plus spécialisés, avec de belles opportunités d’évolution et de développement des compétences, toujours en local. Quant aux femmes, on leur reconnaît ici des aptitudes particulières dans les technologies fines et c’est très bien ! »
Jean-Pierre CALMELS, Vice-Président délégué au développement économique, à l’artisanat au commerce et à l’industrie
Pour une entreprise qui travaille à l’export, le contexte géopolitique actuel n’est pas simple. Alors il faut continuer d’avancer, d’innover, d’investir et de prospecter. Mais cela, depuis près de 500 ans, les Tréfileries des Vosges savent le faire !
« Encore une visite qui me fait découvrir un savoir-faire qui m’était inconnu. Si je devais résumer, ici c’est l’esprit familial qui prime et on peut en être fiers. »
Catherine LOUIS, Présidente de la CCPVM
Des visites sur le terrain pour mieux comprendre... et mieux décider
Après les Mortes de Seux en juin par une chaleur de plomb, c’était cette fois sous une pluie battante que les élus se sont rendus sur le terrain le 6 novembre dernier à la découverte d’un site protégé du territoire : l’étang et la tourbière de la Demoiselle à Saint-Nabord.
Il s’agit cette fois encore de constater sur site, écouter, pour mieux comprendre et donc mieux décider ensuite. L’objectif de la CCPVM étant, depuis 2016, de protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel.
Nous sommes aujourd'hui sur un site remarquable, reconnu Espace Naturel Sensible depuis 1994 et Natura 2000 depuis 2008. Ce site a déjà fait l'objet de 3 inventaires, mais aussi de travaux d'aménagement, notamment l'an dernier avec l'installation d'un caillebotis tenant lieu d'observatoire de la tourbière pour le public.
Jean-Paul Miclo, Vice-Président délégué à l'Environnement de la CCPVM
Étang et tourbière : un même site mais 2 communes différentes
C’est l’une des particularités du site. La Demoiselle est située à entièrement sur la commune de Saint-Nabord mais la commune de Remiremont est propriétaire du plan d’eau depuis 1912 tandis que la commune de Saint-Nabord est propriétaire de la quasi totalité de la tourbière. Animée via la politique Natura 2000 par la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales depuis 2020 et sous convention (étang) et bail emphytéotique (tourbière) avec le CEN Lorraine, les enjeux sont les mêmes quelle que soit la municipalité concernée : préserver le site et en faire un lieu de sensibilisation aux espaces sensibles et protégés.
Organisée par le Service Environnement de la CCPVM à destination des élus communautaires, municipaux et du Syndicat Mixte Moselle Amont, cette visite était animée avec le Conservatoire d’Espaces Naturels de Lorraine.
Quelques rappels historiques ont été apportés par Thomas PROQUEZ, chargé de mission Milieux aquatiques de la CCPVM. Historiquement, la tourbière a été exploitée pour la tourbe au 20e siècle puis en partie remblayée lors de la construction de l’hôpital de Remiremont dans les années 1970. Jean-Paul MICLO précise : « Auparavant, les habitants se chauffaient grâce à la tourbe quand ils n’avaient pas accès au bois ».
Thibault HINGRAY et Louis HERMON, chargés de mission du CEN Lorraine, ont ensuite expliqué la teneur des recherches, analyses et travaux réalisés sur place depuis plusieurs années. Entre relevés topographiques par LIDAR, modélisation 3D des écoulements de la tourbière et inventaires faune-flore, il s’agit de suivre l’évolution du site et de suggérer les travaux qui s’imposent. L’un des enjeux identifiés est notamment le maintien du stock de carbone de la tourbière par une restauration complète de ses fonctionnalités.
Selon le CEN Lorraine, « Une tourbière est caractérisée par l’absence de décomposition de la matière organique. C’est pourquoi, on retrouve dans certains tourbières des végétaux de plus de 1000 ans. » Une sorte de musée à ciel ouvert qu’il faut soigner pour le conserver. (voir encadré).
Afin que les usagers puissent saisir l’importance d’un tel site, comprendre les enjeux de sa préservation et surtout connaître les bons comportements à adopter sur place, une signalétique sera installée courant 2024.
Par nos actions, on donne à ces tourbières une dernière chance de se régénérer et de conserver le stock de carbone accumulé depuis des décennies (voire des siècles). Après son exploitation par l'homme, la tourbe s'est dégradée en raison du drainage de la tourbière favorisant une activité biologique qui active la décomposition des végétaux et le relargage de carbone dans l'atmosphère. Ce phénomène est accentué par le réchauffement climatique, il est donc important de se mobiliser maintenant pour sauvegarder ce milieu fragile !
Thibault Hingray, botaniste, chargé de mission du CEN Lorraine
Côté travaux, il faudrait favoriser le maintien de l’eau dans cette éponge géante. Un projet est en cours pour rehausser le niveau par le comblement de certains fossés qui drainent à l’heure actuelle la tourbière.
Au fil des échanges, les participants ont aussi pu constater la présence et mesurer l’importance de nombreux végétaux tels que la sphaigne rouge, la linaigrette, la canneberge, la littorelle et des habitats tels que la pinède.
C’est un fait, bien observer et s’informer sont des étapes essentielles pour bien comprendre et donc mieux décider.
À NOTER : Le CEN Lorraine est un des lauréats du jeu de grattage « Mission Nature », lancé par l’Office Français de la Biodiversité et la Française des Jeux sur son projet de restauration de 5 tourbières dans le massif vosgien, dont celle de la Demoiselle. À l’image du Loto Patrimoine, les crédits alloués pourraient permettre de financer les travaux nécessaires à la restauration du site.
Qu’est-ce qu’une tourbière ?
Une tourbe blonde fonctionne en anaérobie donc sans oxygène. C’est pour cette raison qu’elle stocke les végétaux morts sans les transformer. Si on les oxygène trop, la vie reprend le dessus, on n’est donc plus dans une tourbière. Si la tourbe est plus foncée, c’est le signe que la matière organique a été dégradée, les fonctionnalités (stockage du carbone et d’eau) ne sont plus assurées.
Certaines tourbières peuvent présenter 4 ou 5 mètres d’épaisseur de tourbe blonde. La Demoiselle se limite à environ 1 mètre.
"En début d'année, la partie étang a été mise à rude épreuve du point de vue piscicole puisque plus d'une tonne de poissons morts a été retrouvée. Les analyses d'eau réalisées par la CCPVM n'ont pas mis en évidence de pollution particulière. La piste envisagée est une surpopulation piscicole ayant entrainé une désoxygénation subite de l'eau. L'étang fera l'objet d'une vidange pour repartir sur une base saine. Point positif : on a clairement observé un regain au niveau des plantes protégées : nénuphars et littorelles cet été !"
Thomas PROQUEZ, chargé de mission Milieux aquatiques de la CCPVM
QUELQUES ACTEURS :
Syndicat Mixte Moselle Amont :
Structure qui a la compétence Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations sur le bassin de la Moselle depuis le 1er février 2022.
Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales :
Structure qui a la charge de l’animation Natura 2000 des sites « Confluence Moselle-Moselotte » et « Étang et tourbière de la Demoiselle ».
CEN Lorraine :
Association qui assure entre autres le suivi scientifique de nombreux sites naturels du département.