Le groupe Cora

Une fois par mois, la communauté de communes rend visite à ceux qui font l’économie de la porte des Vosges méridionales.

Présent en France à travers 61 hypermarchés (2 ouvertures en 2017 et 2019), Cora est une société de distribution d’origine belge. Au fil des années, cette entreprise familiale se développe pour devenir une entreprise européenne (présente en Roumanie, Belgique et Luxembourg) et  qui gère plusieurs enseignes de grande distribution (jardinerie Truffaut, Animalis, Houra cybermarché, supermarché Match, Profi hard discount, Délitraiteur…)

L’histoire :

Cora, enseigne de distribution d’origine belge, a débuté en 1969. Fondée par le groupe Louis Delhaize, l’entreprise familiale s’est implantée principalement dans l’est de la France. Son siège social est basé à Croissy Beaubourg en Île-de-France. En 2017, Cora compte 61 hypermarchés en France et 60 Cora Drive, 17 911 employés et 4,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires (effectif 2016).

Depuis sa création, Cora est une entreprise familiale décentralisée et organisée autour de ses magasins.

Cora fait ses débuts en tant que franchisée de l’enseigne Carrefour. Ce n’est qu’en 1974, lorsque les contrats avec Carrefour s’arrêtent, que le groupe Louis Delhaize devient indépendant. Pendant dix ans, l’hypermarché ouvrira une enseigne tous les 6 mois en France.

À partir de 1989, Cora évolue dans ses gammes de produits avec l’arrivée de ses propres marques alimentaires et non alimentaires (génération verte, Doméos, Optim’alp, Influx, Nature Bio, Patrimoine Gourmand ou encore Cora Dégustation), et la mascotte Kido fera son entrée pour les produits enfants dans les années 2000.

En 2010, la société lancera un nouveau concept : le drive. Côté achat, après s’être associée en 1999, au groupe Casino pour la centrale « Opéra », l’enseigne met un terme à cette alliance et crée en 2002 sa propre centrale « Provera ». L’année 2014 reste une année compliquée pour Cora, avec le décès de son fondateur Philippe Bouriez.

C’est en 2014 que Cora et Carrefour signent un accord de partenariat sur les achats de produits de marque nationale.

CORA EN DATES

  • 1969 La société Cora passe un contrat de franchise avec Carrefour. Le premier magasin ouvre en septembre, sous enseigne Carrefour, à Garges-lès-Gonesse (95).
  • 1974 L’enseigne Cora voit officiellement le jour et compte déjà dix points de vente.
  • 1984 Le groupe acquiert 100% de la société Radar, au capital de laquelle il était entré en 1981.
  • 1989 Achat de la Société européenne de supermarchés (hypermarchés Record)
  • 1997 Premier hyper Cora en Hongrie. La Roumanie suivra dès 2003.
  • 2000 Naissance de houra.fr, concept « d’hypermarché sur internet ».
  • 2003 L’enseigne Cora se diversifie avec les magasins Cora voyages
  • 2009 Philippe Bouriez, PDG depuis 1974, passe la main.
  • Jacques Bouriez devient président du groupe, et François et Pierre, fils de Philippe, prennent la direction générale du groupe Louis Delhaize.
  • 2010 Lancement du 1er Cora Drive
  • 2013 Directeur Général Patrick Bonislawski
  • 2014 : 59 Cora Drive sont ouverts
  • 2015 Cora s’associe au groupe Carrefour pour négocier les achats des marques nationales et mondiales. Les services après-vente sont restructurés et regroupés
  • Juin 2019 : nouveau Directeur Général   Ludovic Chatelais

CORA en chiffres

  • Chiffre d’affaires 2013 : 4,88 milliards d’euros HT
  • Nombre de magasins en 2019 : 61 hypermarchés en France.
  • Effectifs 2013 : plus de 18000 collaborateurs. (21000 en 2011)

CORA REMIREMONT :

 L’hypermarché de Remiremont a une surface de vente de  6 836  m². Il dispose d’un drive, d’une cafeteria et d’une station-service.

Le magasin a ouvert en octobre 1978. Il compte actuellement 190 employés.

L’année à venir sera marquée par un important programme d’investissement porté par le groupe : Réfection des éclairages, remplacement des meubles froids, réfection du parking, déplacement du croustillant …..

 

Article Remiremont vallées

 

Article vosges matin

SEMO PACKAGING

Une fois par mois, la communauté de communes rend visite à ceux qui font l’économie de la porte des Vosges méridionales.

C’est en Juin 2013 que le groupe EXCELRISE*,  rachète le site SEMOFLEX (précédemment appelé PLASTIJO) alors au bord du dépôt de bilan (à 15 jours près).

Très vite le site change de nom et devient SEMO PACKAGING.

Le site Vosgien ainsi que le site présent dans les Pyrénées renforcent le poids d’Excelrise sur le marché pour devenir l’un des plus gros acteurs Européen (Top 15) de transformation de Polyéthylène.

 La société exporte environ 70% de sa production dans le monde (60 pays) et jouit d’un portefeuille de près de 500 clients. L’entreprise est positionnée sur différents marchés   que sont : agro-alimentaire, boissons, hygiène, médical, industrie, bâtiment, logistique).

15 jours après la reprise du site Vosgien, l’entreprise perd ses 2 plus gros clients (SCA et Kimberly). Le re-lancement de l’activité a du se faire très rapidement et la typologie des clients a évolué tout en travaillant fortement la qualité produit – point essentiel et crucial pour redynamiser les ventes. L’usine de VECOUX fonctionne 24h/24h, 360 jours par an. Avec 125 salariés à Vecoux SEMO-PACKAGING se développe en Europe (Allemagne, France, Europe du Nord, Italie, Espagne)  sur le marché africain (Maroc, Tunisie ou encore la Libye) et réalise environ 90% de son business sur l’activité Hygiène

 

Déjà très engagé dans la production de plusieurs produits 100% issus de déchets recyclés, SEMO-PACKAGING ambitionne de réaliser d’ici 2025 80% de sa production à partir de matériaux recyclés. Signe fort de cet engagement, le groupe a annoncé l’été dernier un investissement de 1 M€ dans sa filiale aquitaine Semo Packaging, à Ogeu-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques). Cet investissement est destiné à  l’automatisation de la gestion des matières premières permettant d’affiner et d’accroitre l’apport en matières secondaires (issues du recyclage).

En effet, ExcelRise, développe depuis quelques années un vrai projet d’entreprise, appelé Reborn 2025, pour améliorer le bilan environnemental de ses emballages, à l’heure où le plastique, omniprésent, est souvent décrié pour ses émissions polluantes et sa dangerosité quant à l’avenir de la planète.


Cette prise de conscience a abouti au lancement d’un nouveau produit: le R100, un film plastique fabriqué à partir de matières 100 % recyclées. Le film servira à emballer
les packs de bières Carlsberg. Cette innovation a séduit le quatrième brasseur mondial, qui développe lui-même un programme de développement durable.

Selon les données analysant le cycle de vie, ce nouveau film a une empreinte carbone inférieure de 60 % à celle des films vierges. Ce qui ne l’empêche pas de garder « toutes ses caractéristiques techniques en termes d’épaisseur, de solidité et de résistance et de brillance.

Le groupe a également lancé une filiale (XL Recycling), investit dans un nouveau site de production près de Lyon, dédiée à la collecte et le recyclage de plus 10 000 tonnes de film PE, devenant en quelques années un des spécialistes du recyclage plastique en France. L’entreprise a d’ailleurs sorti son premier film 100 % polyéthylène recyclé pour le compte de la marque d’eau Wattwiller. Des ambitions écologiques qui s’ajoutent à une nécessaire innovation, seul levier face à une concurrence étrangère aux bas couts de production.

 

*EXCELRISE

ExcelRise est une holding industrielle européenne active depuis 2002, initialement sous le nom BDI et actuellement présent dans 4 métiers principaux :

  • L’Emballage
  • L’Upcycling
  • La photogravure & la création
  • Les services techniques BtoB

Le groupe, dirigé par Arthur LEPAGE, exporte dans plus de 60 pays et connais une croissance moyenne de 25% par an.

 

 

Presse :

 

http://www.plastiques-caoutchoucs.com/ExcelRise-se-renforce.html

https://www.usinenouvelle.com/article/un-investissement-de-3-5-millions-d-euros-pour-l-usine-ceisa-packaging-de-bernay.N837380