Un site Natura 2000 animé par la CCPVM

La CCPVM est chargée de l’animation du site Natura 2000 « Confluence Moselle-Moselotte », un dispositif européen pour la protection de sites remarquables. Elle met ainsi en oeuvre une programmation dédiée à la connaissance, la préservation et la valorisation de 2 sites labellisés, auprès du grand public et des professionnels, notamment les agriculteurs.

 

L’une de ces actions est la préservation d’une espèce animale protégée, le papillon « Azuré des paluds », dont les effectifs sont en déclin sur le site à cause de la fragilité de son cycle biologique complexe : 

Le chemin du papillon...

 

L’Azuré des paluds ne se reproduit que sur une seule plante, la Sanguisorbe officinale, en juillet-août. La chenille se développe sur la fleur de cette plante-hôte, tombe au sol et est prise en charge par une fourmi du genre myrmica qui la transporte jusqu’à sa fourmilière, où le papillon hiverne en multipliant les stratégies (il se fait passer pour une fourmi !) jusqu’à son émergence.

Une bien belle aventure qu’il faut donc accompagner pour que toutes les étapes puissent se faire… 

L'azuré des palus

Un PAEC pour le protéger

C’est pourquoi la CCPVM a déposé un PAEC (Projet Agro-Environnemental et Climatique) au sein du site Natura 2000, incitant ainsi les agriculteurs à souscrire à des Mesures Agro Environnementales et Climatiques (MAEC), mesures rémunératrices pour eux grâce au fonds européen agricole. En effet, la prairie ne doit pas être fauchée durant la période de reproduction du papillon, au risque de stopper tout le processus.

Les agriculteurs volontaires qui souscrivent à ces mesures s’engagent sur 5 ans à respecter un cahier des charges permettant de maintenir les pratiques agricoles favorables ou d’engager un changement de pratiques pour réduire les pressions sur l’environnement, notamment en faisant évoluer leurs pratiques de fauche. 

Pour candidater ?

Les agriculteurs du site Natura 2000 qui souhaitent participer à la préservation de cette espèce et souscrire à cette mesure sont invités à contacter l’animateur Natura 2000 de la CCPVM avant la date limite de contractualisation fixée au 15 mai 2023 :

Thomas PROQUEZ,
animateur Natura 2000 de la CCPVM
06 13 10 41 00 – thomas.proquez@ccpvm.fr 

 

Prairie des Vosges secrètes

Il faut préserver la biodiversité sur notre territoire, le PAEC y contribue...

Ce mercredi 10 mars, François Vannson, Président du Conseil Départemental des Vosges, Catherine Louis présidente de la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales, Jean-Benoit Tisserand, maire de Remiremont, Jean Pierre Calmels, Vice Président à l’économie et Bruno Haillant, adjoint au maire de Remiremont, sont allés rendre visite à 2 commerçants romarimontains qui ont bénéficié du dispositif d’aide à l’immobilier d’entreprise cofinancé par le Département et la Communauté de Communes.

 

Sabrina DUSAPIN (à Côté Chausseurs) et Martine HAIRAYE (un monde à part) ont complétement rénové leur magasin de centre ville et ont pu bénéficier d’une aide financière.

 

https://www.vosgesmatin.fr/economie/2021/03/11/remiremont-une-aide-financiere-pour-les-petits-travaux-des-entreprises

 

https://remiremontinfo.fr/2021/03/remiremont-deux-commerces-beneficient-dune-aide-realiser-travaux/

Les 2 et 7 décembre 2020 se sont tenus respectivement les comités de pilotage des sites Natura 2000  » Confluence Moselle-Moselotte  » et  » Etang et tourbière de la Demoiselle « .

 

Compte-tenu de la crise sanitaire, ces réunions ont été réalisées par visioconférence et ont permis de réaliser :

  • une présentation des sites, de leurs enjeux et documents d’objectifs ;
  • d’élire la structure porteuse et le Président de COPIL ;
  • de valider le programme d’actions 2021-2022.

La Communauté de Communes a été élue structure animatrice et Monsieur MICLO, Vice-Président en charge de l’environnement à la CCPVM a été élu Président de COPIL pour les deux sites pour une durée de 3 ans.

 

Les présentations et les comptes-rendus des réunions sont disponibles ci-dessous :

Plusieurs communes signalent des appels de particuliers qui sont confrontés à des problèmes techniques pour le raccordement de leur domicile à la fibre optique.

 

Les élus ont connaissance de ces difficultés mais les travaux de déploiement de la fibre ne relèvent pas des communes. Il est donc essentiel de contacter le fournisseur d’accès chez lequel l’abonnement a été souscrit (Orange, free…).
C’est cet opérateur qui est habilité à missionner l’entreprise sous-traitante chargée de réaliser les travaux de raccordement physique entre le domaine public et votre domicile.

 

Même si le réseau est déployé et ouvert à la commercialisation sur les communes de Saint Nabord, Remiremont et Dommartin-lès-Remiremont, il arrive, dans certains secteurs, que des travaux supplémentaires soient nécessaires (remplacement d’un pylône par exemple).

 

Ces travaux sont gérés par LOSANGE (à ne pas confondre avec ORANGE) qui est le délégataire de la Région Grand Est pour le déploiement de la fibre optique et qui interviendra selon les informations qu’il aura reçues de la part de votre fournisseur d’accès.

 

Il arrive également que le problème se situe sur les propriétés privées elles-mêmes, regard inaccessible, gaine écrasée empêchant le passage de la fibre… Dans cette hypothèse là encore, les mairies ne peuvent pas intervenir.

 

Vous serez peut être amené à réaliser des travaux supplémentaires sur votre propriété.

 

Nous vous invitons en outre à consulter le site de LOSANGE qui vous permettra de savoir à l’adresse précise, si vous êtes éligibles à la fibre, mais également d’avoir les informations sur l’évolution des réseaux.

 

Une fiche contact est également accessible si vous ne trouvez pas les réponses à vos questions sur le site https://www.losange-fibre.fr/ (cliquer l’icône  » BOT  » en jaune)

Un castor a élu domicile depuis 2 mois dans la commune de Saint-Etienne-Lès-Remiremont. La mairie, alertée par un riverain s’est mise en relation avec Monsieur Thomas PROQUEZ, chargé de mission des milieux aquatiques de la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales.

 

Pouvant mesurer entre 90 cm et 110 cm (avec la queue) et peser jusqu’à 30 kg, le Castor est le plus gros des rongeurs d’Europe. Il fréquente les eaux douces des réseaux hydrographiques de plaine et collinéens où il construit son gîte sur les berges. Il est grégaire et territorial c’est-à-dire qu’il marque son territoire en déposant une substance émise par ses glandes anales : le castoréum. Vivant en famille, c’est une espèce monogame qui se reproduit au mois de février. Les naissances ont lieu de mi-mai à mi-juin et il y a en moyenne 2 jeunes par portée qui vont ensuite s’émanciper du gîte familial vers l’âge de deux ans afin d’établir leur propre territoire.

 

L’espèce était autrefois présente dans toute la France métropolitaine mais les effectifs ont progressivement diminué du XVIème au XIX siècle, principalement en raison du piégeage et de la chasse. La fourrure du Castor, sa queue et son castoréum étaient autrefois très prisés ! Suite à des réintroductions dans la Moselle dans les années 80, l’espèce a regagné du terrain. Du côté Moselle, sur le territoire de la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales (CCPVM), le castor se limite aux grands axes (Moselle/Moselotte) avec environ 45 individus estimés. Le suivi mis en place par le Groupe d’Etude des Mammifères de Lorraine (GEML) a permis de mettre en évidence un barrage de castor, un terrier hutte et au moins un individu sur la commune de Saint-Etienne-Lès-Remiremont. Le suivi se poursuit pour déterminer exactement le nombre d’individus en présence sur ce tronçon…

 

Le castor : espèce nuisible ?

 

Le castor est une espèce protégée en France, il est donc interdit de détruire son habitat ou son espèce. Toutefois, sans vouloir faire de mal, les castors peuvent causer des dégâts comme par exemple des inondations sur des lieux d’habitations avec leur barrage. Mais bien heureusement sur la commune de Saint-Etienne-Les-Remiremont, le castor a créé son barrage sur une zone humide. Son effet de sur-inondation est d’ailleurs plutôt bénéfique sur ce secteur puisqu’il permet d’améliorer le rechargement de la nappe alluviale ce qui n’est pas de refus vu le changement climatique en cours et les sécheresses de plus en plus intenses !

 

Par ailleurs, l’espèce se nourrit essentiellement d’écorces en hiver et de végétation herbacée, de feuilles, de fruits, de tubercules et de tiges ligneuses les autres saisons, ce qui peut occasionner des dégâts.

Des solutions simples existent pour préserver les arbres et arbustes comme par exemple la pose de grillage d’une hauteur d’un mètre autour des arbres à préserver. Si vous souhaitez plus de renseignements vous pouvez contacter Thomas PROQUEZ : thomas.proquez@ccpvm.fr

 

Une caméra à vision nocturne a été installée par le GEML – Groupe d’Étude des Mammifères de Lorraine pour observer son comportement et qui nous donne des images insolites. Regardez…

 

https://www.facebook.com/Saint.Etienne.les.Remiremont/videos/225237382618251/

La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, précise dans son article 1 que « la politique de la ville est une politique de cohésion urbaine et de solidarité, nationale et locale, envers les quartiers défavorisés et leurs habitants ».

 

Conduite par l’État, les collectivités territoriales et leurs groupements, elle vise à assurer l’égalité entre les territoires, réduire les écarts de développement entre les quartiers défavorisés et leurs unités urbaines, améliorer les conditions de vie de leurs habitants.

 

Elle est mise en œuvre au moyen de contrats de ville, signés pour une période allant de 2015 à 2022. Dans le cadre de ces contrats de ville, un appel à projets annuel est lancé pour le quartier de Rhumont à Remiremont, AAP dont la date limite de réception des dossiers est le 29/01/2021.