C’est sur place au Stade des Perrey avec la Mairie de Saint-Nabord et les clubs sportifs qu’une réunion de préparation s’est tenue en fin de semaine. Objectif ? Faire les derniers ajustements avant le grand rendez-vous sportif qui se tiendra début juin : La Fête Intercommunale des Sports.

En effet, la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales organise un nouvel événement convivial, destiné à mettre en valeur les associations sportives du territoire et à promouvoir la pratique d’activités physiques au quotidien.

 

C’est la commune de Saint-Nabord, tout de suite emballée par le projet, qui accueillera cette première édition, dans le fameux Stade des Perrey. Il faut dire que le lieu est particulièrement adapté : connu des sportifs, facile d’accès et suffisamment grand pour accueillir les quelques 30 stands et espaces d’animation prévus pendant la journée. 

 

Mais pour que tout se passe dans les meilleures conditions, il était opportun de se retrouver sur place avec les exposants. Julien Balland, adjoint aux sports de la commune, connaît parfaitement le site. « L’idée aujourd’hui est de vous montrer ce que le lieu peut vous proposer et trouver la configuration idéale pour le jour J ».

 

En compagnie d’Arnaud Jeannot, vice-président délégué aux sports et à la culture, l’équipe sports de la CCPVM a échangé avec les clubs pour disposer au mieux les stands d’information mais aussi pour placer les animations puisque la plupart des clubs présenteront leur activité lors de démonstrations de séances gratuites pour faire découvrir leur discipline. 

La journée promet d’être riche en mouvement ! Et si l’on en croit l’ambiance à la réunion, les échanges promettent d’être nombreux. « C’est super de se rencontrer entre clubs du territoire. Nous ne sommes pas tous sur la même commune et n’avons pas souvent l’occasion d’échanger. Je découvre même certaines disciplines dont j’ignorais l’activité chez nous ! » confiait la représentante d’un club en regardant la liste des exposants (voir image). 

 

Arnaud Jeannot, lui, est très satisfait de la réponse des clubs. « Nos associations sont très sollicitées en début d’été, leur retour positif pour être présents le 1er juin est vraiment appréciable. Ce rendez-vous, nous le faisons pour eux, mais il fallait que les clubs jouent le jeu. C’est le cas et je les en remercie ! ».

 

Au programme de 10h à 18h : initiations, démonstrations, défis, courses, jeux… en compagnie des clubs et en présence de sportifs locaux de haut-niveau ! 

 

Après cette journée, l’été sera sportif à n’en pas douter !

Il reste quelques jours aux clubs sportifs pour s’inscrire à l’événement comme exposant. Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à contacter notre service intercommunal des sports.


Contact : Murielle CERISE –  Chargée de mission Sports –  03 29 22 11 63 / 06 03 16 71 24 – sport@ccpvm.fr

En attendant le 1er juin, n’hésitez pas à consulter la plate-forme associative intercommunale pour en savoir plus sur l’offre sportive, culturelle et sociale de nos 10 communes.

Découvrez également la vidéo
« Respirez le sport dans les Vosges Secrètes »

 

Une visite sur site pour réceptionner les premiers travaux...

C’est ce qu’on peut appeler un projet au long cours ! Depuis fin 2015, un programme de restauration des cours d’eau situés sur le bassin versant de la Moselle a été lancé sur le territoire de la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales, compétence GeMAPI reprise en 2022 par le Syndicat Mixte Moselle Amont. 

Le bureau d’étude « L’Atelier des Territoires » en a réalisé l’étude préliminaire et établi le diagnostic, validé en 2017 par le comité de pilotage. Retour sur la rencontre de mardi 8 février lors de laquelle s’est tenue sur le terrain la réception de la première tranche de travaux.

Précisons-le : avant d’entreprendre tout travail de restauration et de renaturation, de nombreuses étapes préliminaires sont nécessaires. Il faut étudier les sites, organiser les réunions avec le comité de pilotage, les partenaires, rencontrer les habitants et exploitants agricoles des sites, déposer les dossiers administratifs, notamment ceux relatifs à la loi sur l’eau, attendre les validations et même réaliser des études complémentaires lorsque cela s’avère nécessaire. Le tout en prenant en compte les enjeux agricoles, les propriétés privées attenantes et bien sûr les enjeux écologiques.

 

Début février se tenait donc une nouvelle étape : la réception de la première tranche de travaux portant sur le Grand Fouchot, le Petit Fouchot et le ruisseau de Seux. 

Je suis très heureux de voir aujourd’hui les premiers aboutissements de ce dossier

Nos cours d’eau ont une importance capitale dans l’environnement. Certains sont très discrets et pourtant essentiels dans la préservation de la biodiversité mais aussi dans la gestion des inondations

Concrètement à ce jour ont été réalisés : un traitement raisonné de la ripisylve sur 2,2 km, une suppression des résineux sur 1,2 km (50 m3 de bois valorisés), l’aménagement de deux passages à gué, la pose de 10 mètres de clôtures et une végétalisation des berges sur 2,2 km pour un montant de travaux aux alentours des 70 000 €, travaux pris en charge par l’entreprise Sethy.

 

Ce mardi, il s’agissait donc pour la CCPVM et le Syndicat Mixte Moselle Amont et leurs partenaires (sociétés de pêche, Agence de l’Eau, maîtres d’oeuvres, communes concernées, ONF, etc.) de faire un état des lieux des réalisations déjà effectuées avec comptage des plantations et vérification de la conformité des ouvrages. Une étape cruciale avant de commencer les autres tranches qui transformeront les lieux ces prochaines années dans un programme global sur l’ensemble des affluents principaux de la Moselle-Moselotte.

Cartographie de l'un des secteurs concernés :

QUELQUES DÉFINITIONS :

 

Ripisylve : espace d’échanges à la diversité biologique élevée entre les milieux terrestres et le milieu aquatique. C’est l’ensemble des formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les premiers mètres des rives d’un cours d’eau. Entre autres fonctions, elle permet le maintien des berges, sert de corridor et d’habitat pour la faune (abri et source de nourriture) et peut aussi ralentir l’onde de crue.

 

GeMAPI : Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations. C’est l’une des compétences obligatoires des intercommunalités depuis 2018. Elle est transférée au SMMA pour le bassin versant de la Moselle depuis le 1er février 2022. Cette compétence est financée par la taxe GeMAPI levée tous les ans.

 

SMMA : Syndicat Mixte Moselle Amont. Structure unique créée en 2022 qui regroupe 7 EPCI-FP, tous présents sur le bassin versant de la Moselle Amont et qui se concertent pour une coordination globale et une bonne gestion de leur périmètre d’action. 

 

Bassin versant : Territoire géographique bien défini, il correspond à l’ensemble de la surface recevant les eaux qui circulent naturellement vers un même cours d’eau ou vers une même nappe d’eau souterraine. La CCPVM est sur une ligne de partage des eaux et concernée par 2 bassins versants : le Bassin Rhin-Meuse du Nord pour la Moselle (géré par le SMMA) et le Bassin Rhône-Méditerranée-Corse pour la Lanterne (géré par le SMAL).

Lors du conseil communautaire du 19 décembre 2023, les élus de la CCPVM se sont positionnés favorablement au transfert des compétences eau et assainissement au 1er janvier 2025, décision qui fait l’objet d’une consultation des conseils municipaux. C’est pourquoi la CCPVM a convié l’ensemble des élus municipaux des 10 communes du territoire à une réunion d’information et d’échange en présence du cabinet PROFILS IDE en charge de ce schéma de transfert.

« Il s’agit là d’un grand projet intercommunal. Cette étude s’inscrit dans un cadre réglementaire qui impose aux communautés de communes de prendre la compétence eau et assainissement au plus tard au 1er janvier 2026. Face à cette échéance et aux retours d’expériences d’EPCI voisins, la CCPVM a fait le choix de l’anticipation en lançant très tôt cette étude de transfert »

C’est ensuite le Cabinet PROFILS IDE, qui a détaillé le contexte réglementaire, les principaux résultats de l’état des lieux et de la prospective des services ainsi que les enjeux à venir pour le territoire. « Ce projet a été suivi tout le long par un comité de pilotage et un comité technique associant les différents acteurs concernés par ce transfert : les services et les maires des communes, les syndicats actuels, les vice-présidents de la communauté de communes, les partenaires techniques (DDT, ARS, département, ATD, etc.) et financiers (Agences de l’Eau) » a souligné Thomas VINCENT. Au total, une dizaine de réunions ont été organisées depuis le lancement de l’étude en avril 2022, dont une journée d’échanges avec les agents municipaux mobilisés sur les 10 communes.

« Le schéma de transfert est finalisé, aujourd’hui nous sommes sur un temps politique où les élus sont amenés à se positionner sur ce transfert de compétence. Il s’agira ensuite de structurer le service sur les volets organisationnels, techniques, administratifs et financiers pour être opérationnels au 1er janvier 2025. Toutefois, il ne faut pas oublier que toutes les questions ne peuvent pas être réglées à la date de prise de compétence et qu’il y aura nécessairement un temps de rodage du service. » précise Fabrice CONSIGLIO, gérant associé du Cabinet.

La réunion s’est terminée par un temps d’échange lors duquel de nombreux élus se sont exprimés et ont posé des questions relatives au dossier. « Prendre de l’avance est une démarche saine et constructive. Une certaine appréhension est naturelle et je dirais même habituelle. Dans chaque dossier que nous traitons, les mêmes questions reviennent, les élus doivent avoir toutes les clés pour bien décider, mais aussi savoir répondre à leurs administrés, c’est normal » observe le gérant du Cabinet.

Alors quels sont les enjeux de demain pour le territoire ?

« Les enjeux sont multiples pour le futur service : il faut à la fois se mettre en conformité avec les réglementations anciennes et nouvelles, améliorer la connaissance de nos réseaux, mettre en œuvre des travaux pour améliorer les rendements de nos ouvrages, garantir un accès à une eau de bonne qualité et à tous malgré le changement climatique tout en maintenant des équilibres budgétaires. »

De quoi parle-t-on ?

EAU POTABLE

Nous parlons ici de l’approvisionnement des foyers, entreprises et autres acteurs en eau consommable et disponible de manière suffisante pour une activité normale : production par captage et pompage, protection des points de prélèvement, traitement, transport, stockage et distribution destinée à la consommation humaine.

EN CHIFFRES

15 070 abonnés
490 km de réseaux
65 sites de production d’eau

ASSAINISSEMENT

L’assainissement concerne plutôt les étapes après le passage dans les foyers et les entreprises : contrôle des raccordements, collecte, transport et traitement des eaux usées et des boues. L’assainissement peut être collectif (plus communément appelé « tout à l’égout ») ou non collectif (dispositifs individuels des eaux domestiques type fosse septique).

EN CHIFFRES

12 255 abonnés
177 km de réseaux
7 stations d’épuration

Ce mercredi 24 janvier, les élus de la CCPVM ont récompensé les lauréats du projet Boutique, édition 2023. Une belle occasion de concrétiser leur soutien à l’émergence de projets commerciaux.

Imaginé et financé par la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales, cet appel à projets contribue à soutenir des initiatives locales et à renforcer l’attractivité de ses centres-bourgs tout en luttant contre les espaces commerciaux vacants dans les 10 communes de son territoire, une attention particulière étant portée sur les 3 Petites Villes de demain. Il prend la forme d’un concours récompensé par un soutien financier par remboursement de loyers acquittés.

 

Pour sa seconde édition, le Concours « Boutique » attribue cette fois 5 lots à des commerces des Vosges Secrètes. Depuis juin, les porteurs de projets commerciaux étaient en effet invités à candidater, puis à présenter leur dossier en présentiel en décembre, devant un jury composé d’élus du bureau communautaire.

 

Voici la liste des lauréats de l’édition 2023 :

Le premier prix, d’une valeur de 3 500 €, est attribué à Mme Cindy PION pour son salon de toilettage pour animaux « Bulles O’Pattes », situé au Val d’Ajol.

Le second prix, d’une valeur de 2 500 €, est remis à Mme Sidonie ADAM pour la reprise d’un salon de coiffure intitulé « Sadinys Coiffure » à Saint-Étienne-Lès-Remiremont.

Le troisième prix, d’une valeur de 2 000 €, revient à Mme Magali BAUER pour l’ouverture d’un studio photo « Studio M » à Remiremont.

Le quatrième prix, d’une valeur de 1 500 €, récompense Mme Maud THIRIAT et sa librairie « Pause et vous » à Remiremont. 

Quant au prix d’encouragement, d’une valeur de 500 €, il est attribué à M. Kilian NURDIN pour « DK Sushis », confection et vente à emporter de sushis à Remiremont.

À l’occasion de la cérémonie de remise des prix organisée le mercredi 24 janvier, Catherine LOUIS, présidente de la CCPVM, Michel DEMANGE, vice-président et Maire de Saint-Étienne-Lès-Remiremont, Thomas VINCENT, vice-président et maire du Val d’Ajol ainsi que Danièle FISCHER, adjointe au maire de Remiremont, ont félicité les lauréats et remercié l’ensemble des participants au concours.

Quel que soit le montant, c’est toujours très bien de se sentir soutenu, d’autant que le concours va nous faire de la communication dès les premières semaines de nos commerces... 

La CCPVM tient à soutenir les initiatives locales qui dynamisent nos bourgs-centres. Malgré un contexte inflationnel difficile, avec des modes d’achat qui évoluent et la concurrence de la vente en ligne, vous avez le courage de vous lancer et nous vous souhaitons prospérité dans votre projet !

Dans le cadre du programme Bourgs-Centres / Petites Villes de Demain, qui vise à renforcer l’attractivité des centres-villes, l'avenant à la convention d’Opération de Revitalisation de Territoire (ORT) a été signée mercredi 29 novembre dernier au Grand Salon de la Mairie de Remiremont.

En présence de Mme la Préfète des Vosges et de nombreux partenaires tels que Remiremont Plombières Tourisme, Pays de Remiremont et de ses Vallées, Chambre d’Agriculture des Vosges, CCI Vosges, Banque des territoires, CAUE des Vosges, Chambre des Métiers et de l’Artisanat, Parc naturel régional des Ballons des Vosges, cette signature matérialise l’engagement conjoint de l’État, de la région Grand Est, de l’Établissement Public Foncier de Grand Est, du Conseil Départemental des Vosges, de la CCPVM et des 3 villes participant au programme « Bourgs-Centres / Petites Villes de Demain » : Plombières-les-Bains, Remiremont et Le Val-d’Ajol.

Ce moment symbolise la fin d’une étape importante pour nous avec un projet territorial commun qui regroupe 3 grands axes : un Plan Local d'Urbanisme intercommunal, une stratégie de développement touristique, économique et commerciale ainsi qu'une structuration d'une vision culturelle, sportive et associative.

signature ort nov
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Thomas VINCENT, maire de Le Val-d’Ajol, a ensuite énuméré les principales actions en matière d’habitat et les différents projets à venir pour sa commune. Il a également ajouté que cette étude riche et complète a permis d’éclairer l’ensemble de la commune et des habitants. Nous entrons désormais dans une phase concrète et opérationnelle.

Puis, la parole a été donnée à Lydie BARBAUX, maire de Plombières-les-Bains qui a exposé que ce diagnostic réalisé à 360 degrés a pour objectif principal le bien-être des habitants et que des actions concrètes et visuelles seront amenées à être soutenues par les signataires de cette convention. 

Du côté de Remiremont, le maire Jean-Benoît TISSERAND a rappelé les enjeux démographiques avec un vieillissement de la population et a ensuite énoncé les différents axes concernant la ville.

Les différents axes des communes

       Le Val-d’Ajol :

  • Penser les mobilités de demain en privilégiant les solutions écoresponsables
  • Faire des espaces publics et naturels du centre-ville une vitrine du cadre de vie des Ajolais : végétalisation du centre-ville, aménagement d’itinéraires cyclable…
  • Offrir un cadre de vie attractif, en renforçant et développant une offre optimale en matière de services, d’équipements, d’événements, de sport et de culture
  • Faire de Faymont le porte étendard du savoir-faire local
  • Le renforcement du tissu touristique, économique et commercial

       Plombières-les-Bains :

  • Le projet urbain de reconquête : Faire de Plombières le projet emblématique français de revitalisation par le rétrécissement
  • Faire de Plombières les Bains une ville verte, tournée vers le bien-être de ses habitants
  • Disposer d’un niveau d’équipements suffisant pour répondre aux besoins du quotidien des habitants à penser en cohérence avec le Val d’Ajol : rénovation et extension du gymnase
  • Le renforcement du tissu touristique, économique et commercial

       Remiremont :

  • Offrir un cadre de vie attractif en renforçant et développant l’offre de services notamment avec l’ouverture prochaine d’une maison pluridisciplinaire de santé.
  • Renforcement du tissu économique et commercial avec le projet de « circuit du patrimoine » porté par l’Office de Tourisme et soutenu par la mairie ainsi que l’inauguration prochaine d’un Stade VTT.
  • Reconquérir et mettre en valeur les espaces publics et naturels du centre-ville : plantation d’arbres, mise en place d’îlots de fraîcheur…Par ailleurs, la ville fera prochainement l’acquisition du plan d’eau afin de le réinventer.
  • Repenser les mobilités afin d’apaiser le centre-ville et de jouer pleinement le rôle de « porte » avec la refonte progressive de la voirie de l’hypercentre.

Alain TOUBOL, Directeur de l’Établissement Public Foncier du Grand Est et co-signateur du document a beaucoup insisté sur le sujet de l’habitat et de la lutte contre la vacance de logements, le recul des petits commerces et le développement d’îlots dégradés ou de friches.

 

La Vice-présidente de la commission Finances à la Région Grand Est, Sylvie D’ALGUERRE était également présente et a appuyé sur le « faire ensemble » de ce projet.

L’essentiel de notre message et de cette signature doit être adressé aux habitants afin qu’ils puissent se projeter, s’inventer un avenir ici, sur notre territoire. Je souhaite remercier les maires pour leur travail et vous affirmer que nous serons à vos côtés pour toutes ces actions.

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Pour finir, les prises de parole ont été clôturées par Mme La Préfète des Vosges, Valérie MICHEL-MOREAUX qui n’a pas hésité à rappeler que le programme Petites Villes de Demain donne une belle perspective et dynamique aux territoires.

L’État a vraiment à cœur d’être aux côtés des territoires ! Vous pouvez compter sur notre appui sur le plan financier et de l'ingénierie pour les projets Petites Villes de Demain.

Ce mardi 28 novembre, la Caisse d’Allocations Familiales des Vosges, le Conseil Départemental des Vosges et la Mutualité Sociale Agricole de Lorraine ont signé avec la CCPVM et les maires des 10 communes le renouvellement de la Convention Territoriale Globale à la Mairie de Saint-Étienne-lès-Remiremont.

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Nous vivons aujourd'hui un moment fort puisque cette convention constitue le cadre politique du projet social de notre territoire, et ce pour une durée de 5 ans

C’est en effet grâce à un travail conjoint de tous les acteurs signataires, des 4 chargés de coopération qui œuvrent sur le terrain et de l’ensemble de leurs partenaires, structures et associations, que l’offre sociale s’adapte aux besoins des familles. Conseils sur la petite enfance, accueil de loisirs, prévention de la délinquance, logement des jeunes, parentalité, accès aux droits ne sont que quelques exemples des domaines concernés.

De grands axes sont définis à l’échelle du Département, mais pour une réelle efficacité, il est nécessaire de les décliner à l’échelle de chaque Communauté de Communes et de ses particularités. En effet, les territoires dans les Vosges sont très différents les uns des autres, les acteurs sociaux ne sont pas les mêmes, les ressources varient et la population aussi.

La maille intercommunale est la plus adaptée sur les enjeux de l’accueil

La CCPVM était le premier EPCI du département engagé dans la CTG, c’est donc tout naturellement la première à être renouvelée à l’issue d’un bilan positif. La CCPVM constitue un territoire dynamique avec un tissu associatif dense, des partenariats déjà bien ancrés et surtout une volonté des élus de mener une politique efficace pour répondre aux besoins de ses habitants.

Dans le domaine de la petite enfance par exemple, toutes les personnes présentes ont salué les projets concrets mis en œuvre par les acteurs locaux : ouverture d’une crèche à Éloyes, activités du Relais Petite Enfance récemment déménagé et très actif avec quelques 200 événements proposés en 2023.

A l’occasion de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024, la Médiathèque intercommunale Le Cercle et le Service intercommunal des Sports organisent un concours de dessin pour tous à partir du 14 novembre sur le thème des Jeux Olympiques de Paris 2024.

 

Athlétisme, aviron, BMX freestyle, gymnastique rythmique, lutte, judo, tennis de table, volley ball, surf… : toutes les disciplines olympiques peuvent être illustrées ! Mais également les 3 valeurs essentielles de l’Olympisme : excellence, amitié, respect et la notion de grande fête mondiale du sport olympique et paralympique à Paris en 2024.

 

La participation à ce concours est gratuite et ouverte aux amateurs. Les participants seront répartis en 3 catégories :

  • Œuvre individuelle
  • Œuvre collective
  • Œuvre scolaire

Toutes les techniques sont autorisées, sur une feuille de format A3 et les dessins lauréats (1 par catégorie) se verront intégrés à une fresque géante réalisée par l’artiste graffeur SAKEW (https://www.sakew.fr/) sur les murs du local du club de canoë-kayak GESN situé au stade des Perrey à Saint-Nabord.

 

Dessins à déposer au plus tard au 16 mars 2024.

Des visites sur le terrain pour mieux comprendre... et mieux décider

Après les Mortes de Seux en juin par une chaleur de plomb, c’était cette fois sous une pluie battante que les élus se sont rendus sur le terrain le 6 novembre dernier à la découverte d’un site protégé du territoire : l’étang et la tourbière de la Demoiselle à Saint-Nabord.

Il s’agit cette fois encore  de constater sur site, écouter, pour mieux comprendre et donc mieux décider ensuite. L’objectif de la CCPVM étant, depuis 2016, de protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel.

Nous sommes aujourd'hui sur un site remarquable, reconnu Espace Naturel Sensible depuis 1994 et Natura 2000 depuis 2008. Ce site a déjà fait l'objet de 3 inventaires, mais aussi de travaux d'aménagement, notamment l'an dernier avec l'installation d'un caillebotis tenant lieu d'observatoire de la tourbière pour le public.

Étang et tourbière : un même site mais 2 communes différentes

C’est l’une des particularités du site. La Demoiselle est située à entièrement sur la commune de Saint-Nabord mais la commune de Remiremont est propriétaire du plan d’eau depuis 1912 tandis que la commune de Saint-Nabord est propriétaire de la quasi totalité de la tourbière. Animée via la politique Natura 2000 par la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales depuis 2020 et sous convention (étang) et bail emphytéotique (tourbière) avec le CEN Lorraine, les enjeux sont les mêmes quelle que soit la municipalité concernée : préserver le site et en faire un lieu de sensibilisation aux espaces sensibles et protégés.

Organisée par le Service Environnement de la CCPVM à destination des élus communautaires, municipaux et du Syndicat Mixte Moselle Amont, cette visite était animée avec le Conservatoire d’Espaces Naturels de Lorraine.

Quelques rappels historiques ont été apportés par Thomas PROQUEZ, chargé de mission Milieux aquatiques de la CCPVM. Historiquement, la tourbière a été exploitée pour la tourbe au 20e siècle puis en partie remblayée lors de la construction de l’hôpital de Remiremont dans les années 1970. Jean-Paul MICLO précise : « Auparavant, les habitants se chauffaient grâce à la tourbe quand ils n’avaient pas accès au bois ».

Thibault HINGRAY et Louis HERMON, chargés de mission du CEN Lorraine, ont ensuite expliqué la teneur des recherches, analyses et travaux réalisés sur place depuis plusieurs années. Entre relevés topographiques par LIDAR, modélisation 3D des écoulements de la tourbière et inventaires faune-flore, il s’agit de suivre l’évolution du site et de suggérer les travaux qui s’imposent. L’un des enjeux identifiés est notamment le maintien du stock de carbone de la tourbière par une restauration complète de ses fonctionnalités.

Selon le CEN Lorraine, « Une tourbière est caractérisée par l’absence de décomposition de la matière organique. C’est pourquoi, on retrouve dans certains tourbières des végétaux de plus de 1000 ans. » Une sorte de musée à ciel ouvert qu’il faut soigner pour le conserver. (voir encadré). 

Afin que les usagers puissent saisir l’importance d’un tel site, comprendre les enjeux de sa préservation et surtout connaître les bons comportements à adopter sur place, une signalétique sera installée courant 2024.

Par nos actions, on donne à ces tourbières une dernière chance de se régénérer et de conserver le stock de carbone accumulé depuis des décennies (voire des siècles). Après son exploitation par l'homme, la tourbe s'est dégradée en raison du drainage de la tourbière favorisant une activité biologique qui active la décomposition des végétaux et le relargage de carbone dans l'atmosphère. Ce phénomène est accentué par le réchauffement climatique, il est donc important de se mobiliser maintenant pour sauvegarder ce milieu fragile !

Côté travaux, il faudrait favoriser le maintien de l’eau dans cette éponge géante. Un projet est en cours pour rehausser le niveau par le comblement de certains fossés qui drainent à l’heure actuelle la tourbière.

Au fil des échanges, les participants ont aussi pu constater la présence et mesurer l’importance de nombreux végétaux tels que la sphaigne rouge, la linaigrette, la canneberge, la littorelle et des habitats tels que la pinède.

C’est un fait, bien observer et s’informer sont des étapes essentielles pour bien comprendre et donc mieux décider.

À NOTER : Le CEN Lorraine est un des lauréats du jeu de grattage « Mission Nature », lancé par l’Office Français de la Biodiversité et la Française des Jeux sur son projet de restauration de 5 tourbières dans le massif vosgien, dont celle de la Demoiselle. À l’image du Loto Patrimoine, les crédits alloués pourraient permettre de financer les travaux nécessaires à la restauration du site.

Qu’est-ce qu’une tourbière ?

Une tourbe blonde fonctionne en anaérobie donc sans oxygène. C’est pour cette raison qu’elle stocke les végétaux morts sans les transformer. Si on les oxygène trop, la vie reprend le dessus, on n’est donc plus dans une tourbière. Si la tourbe est plus foncée, c’est le signe que la matière organique a été dégradée, les fonctionnalités (stockage du carbone et d’eau) ne sont plus assurées.

Certaines tourbières peuvent présenter 4 ou 5 mètres d’épaisseur de tourbe blonde. La Demoiselle se limite à environ 1 mètre.

"En début d'année, la partie étang a été mise à rude épreuve du point de vue piscicole puisque plus d'une tonne de poissons morts a été retrouvée. Les analyses d'eau réalisées par la CCPVM n'ont pas mis en évidence de pollution particulière. La piste envisagée est une surpopulation piscicole ayant entrainé une désoxygénation subite de l'eau. L'étang fera l'objet d'une vidange pour repartir sur une base saine. Point positif : on a clairement observé un regain au niveau des plantes protégées : nénuphars et littorelles cet été !"

QUELQUES ACTEURS :

Syndicat Mixte Moselle Amont :

Structure qui a la compétence Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations sur le bassin de la Moselle depuis le 1er février 2022.

Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales :

Structure qui a la charge de l’animation Natura 2000 des sites « Confluence Moselle-Moselotte » et « Étang et tourbière de la Demoiselle ».

CEN Lorraine :

Association qui assure entre autres le suivi scientifique de nombreux sites naturels du département.

Le Pôle d’Equilibre Territorial et Rural (PETR), regroupant trois communautés de communes (la Communauté de communes des Ballons des Hautes Vosges, la Communauté de communes des Hautes Vosges et la Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales) a installé en décembre 2022 un Conseil de Développement Local. Composé de personnes bénévoles et volontaires, d’origines et d’expériences très diverses, le Conseil de Développement Local peut apporter son concours à l’élaboration du projet de territoire et des politiques publiques relatives à l’environnement, l’aménagement du territoire, la transition écologique, le développement économique, les services, la mobilité, la santé, la culture, etc.

Contact

Conseil de développement local

du Pays de Remiremont et de ses Vallées :

cdl@paysderemiremont.fr

Il a ainsi plusieurs rôles consultatifs :

  • Proposer un avis ou apporter une contribution sur des documents de planification, d’urbanisme ou de prospective ;
  • Contribuer à identifier les besoins sociaux non ou mal couverts ;
  • Participer à faciliter le dialogue entre les habitants(e)s, les élus et les organisations et services du territoire. Il joue un rôle de médiateur en cas de besoin et garantit une prise en compte d’une pluralité de points de vue ;
  • Être un accélérateur des initiatives et des projets ;
  • Faire remonter les attentes des acteurs du territoire et des habitant(e)s. Il apporte une vision humaine et citoyenne à des sujets souvent perçus ou traités de manière comptable et technique.

En 2023, le Conseil de Développement Local s’est réuni plusieurs fois sous forme de commissions : Agriculture et alimentation, Services à la population, Mobilité et déplacements, Santé publique et accès aux soins, Attractivité au service du développement économique, ou sous forme d’assemblées plénières. Il a également auditionné des experts.

Une première proposition a été formulée auprès des élus du Pays de Remiremont et de ses Vallées, qui ont voté favorablement à la mise en place d’un projet d’alimentaire territorial (PAT) pour soutenir la production maraîchère et agricole, les circuits courts et les produits locaux dans les lieux de restauration collective. Le Conseil de Développement a également proposé la participation en 2024 au Vill’Âge du bien vieillir qui propose un bus de l’autonomie, et des forums sur le Bien Vieillir, dans et hors du domicile, avec exposants et conseils de prévention.

 

Le Conseil de Développement Local continue à réfléchir à des propositions concrètes en matière de mobilité et de développement économique. Il expérimente des méthodes de travail en bonne intelligence et dans le respect de chacun.e. Ses membres ont plaisir à se retrouver, ce qui ne nuit pas à la co-construction des propositions.    

 

Ils accueilleront volontiers vos contributions, questions, demande d’informations et/ou candidature à les rejoindre : cdl@paysderemiremont.fr

 

N’hésitez pas à vous engager dans cette démarche faisant la part belle à l’attractivité et à la qualité de vie dans nos communes et nos vallées.

C’est une première dans les Vosges ! Ce samedi 7 octobre 2023, plusieurs familles ont été accueillies sur le territoire de la CCPVM et ont visité notre belle ville de Remiremont et ses alentours.

 

L’objectif était d’offrir à des futurs vosgiens l’opportunité de s’immerger dans leur nouvelle vie et de découvrir les merveilles de la région.

Un week-end d’accueil spécial familles était donc organisé par le service Marketing Territorial de la Délégation à l’Information et à la Communication (DICOM) du Conseil Départemental des Vosges, en collaboration avec la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales et la Communauté d’Agglomération d’Épinal.

 

La ville de Remiremont a particulièrement suscité l’intérêt de plusieurs familles. Un programme spécialement conçu autour de nombreuses visites : parcours à travers la ville, ses espaces naturels et ses équipements, avec des escales notamment à l’École Intercommunale Le Cube, la Médiathèque Intercommunale Le Cercle, l’Abbatiale, la Grange Puton, en passant par l’Hôtel de Ville où s’est déroulée une conférence accompagnée d’un buffet composé de spécialités locales.

 

L’occasion pour François Vannson, Président du Conseil Départemental, Jérôme Mathieu, Président de la Chambre d’Agriculture des Vosges, Catherine Louis, Présidente de la Communauté de Communes de la Porte des Vosges Méridionales (CCPVM) et Jean-Benoît Tisserand, Maire de Remiremont de pouvoir souhaiter la bienvenue à toutes les familles présentes, en présence de plusieurs partenaires et entreprises.

La journée s’est poursuivie sous un beau ciel bleu avec des visites immobilières sur le secteur de Remiremont et Saint-Nabord, en passant par la Zone Industrielle d’Éloyes avant de terminer par une visite de la Brasserie La Madelon et une balade au Plan d’Eau.

 

Cette journée d’immersion, dernière étape dans leur processus d’installation sur le territoire, a conquis le cœur des 13 familles.